Par un arrêt du 6 mars 2015, la Cour de cassation délimite le cadre du recours abusif en matière de contentieux de l’urbanisme.

A l’issue d’un match-marathon entre requérants malveillants contre un projet et un promoteur, la Cour de cassation arbitre et renvoie les équipes aux vestiaires.

Feuille de match :

  1. Recours contre le permis de construire devant le juge administratif, avec de “très nombreux moyens soulevés”
  2. Annulation par le Tribunal administratif : un seul moyen d’annulation
  3. Assignation du promoteur en paiement de dommages-intérêts d’un montant de plusieurs millions d’euros
  4. Assignation des requérants pour procédure abusive

La Cour de cassation est saisie du quatrième point.

Dans ce cadre, elle contrôle alors l’attitude du promoteur et vérifie s’il n’a pas :

fait preuve de légèreté blâmable, de témérité ou encore d’avoir commis une erreur grossière.

Tel n’est pas le cas, eu égard à l’attitude malveillante des requérants.

1-1 : Balle au centre.


C. cass., 5 mars 2015, société de promotion immobilière La Thominière : n°14-13491